Nous débutons une série dans laquelle nous aborderons la manière d’accéder à du texte intégral sur Internet. Ce sujet nous permettra de définir les notions d’Open access, archives ouvertes, barrière mobile, légalité d’accès… et aussi de parler des différents types de sources accessibles (revues, thèses et mémoires, littérature grise…).
Pour commencer, nous avons choisi de vous faire (re)découvrir 3 outils de recherche à usage scientifique pouvant être des mines d’informations au quotidien, pour trouver du texte intégral : Google scholar, Base et Research gate.
Google Scholar : porte d’entrée sur l’information scientifique
Service de Google, ce moteur de recherche est spécialisé dans la recherche d’articles et de publication scientifique. Son interrogation, gratuite et sans authentification, donne accès à des références et pointe vers leur texte intégral quand ce dernier est disponible.
Une option permet aussi d’indiquer son Université ou établissement de rattachement, afin de visualiser directement dans les résultats les accès spécifiques permis par votre institution.
Facile d’interrogation, Google Scholar possède également une recherche avancée et quelques filtres, et permet la création d’alertes.
Pour aller plus loin, regardez le tutoriel de DoctoBib.
BASE (Bielefeld Academic Search Engine) : bases de données académiques en libre accès
BASE est un outil très complémentaire de Google Scholar : il indexe en effet de très nombreuses ressources en libre accès, sélectionnées par des documentalistes et non indexées par ce dernier. Son interrogation est gratuite et sans authentification.
Via une interface de recherche très fine, BASE propose l’accès à plus de 6000 sources différentes, avec du texte intégral pour 60 % des documents indexés.
Research gate : demandez directement un article à son auteur
ResearcheGate est un réseau social pour chercheurs.ses et scientifiques de toutes disciplines, ouvert aussi aux professionnel.les de la documentation. Son accès se fait sur inscription gratuite. Il permet ensuite de partager des articles entre membres, de faire de la veille et d’accéder à une base de données très fournie, permettant également l’interrogation de bases externes comme PubMed.
Le plus : pouvoir demander directement à un auteur l’accès à son article.